Face à l'épizootie de grippe aviaire et l'accélération de la propagation du virus H5N1, des experts en santé publique du monde entier se sont réunis aujourd'hui à Genève, à l'initiative de l'agence des Nations Unies pour la santé, pour d'étudier une stratégie d'intervention en cas d'émergence d'une pandémie de grippe humaine.
«Cette réunion poursuivra la mise au point d'un guide opérationnel à l'usage de l'Organisation mondiale de la santé et des autorités concernant la santé publique pour tenter d'éradiquer une éventuelle pandémie dès les stades initiaux , indique un communiqué publié vendredi dernier à Genève. «Se servant du projet de protocole publié le 27 janvier 2006 comme point de départ, les experts définiront les priorités de l'OMS et de ses partenaires à mesure que les travaux de planification pour endiguer une pandémie avanceront», explique le communiqué.
Le domaine opérationnel - la logistique pour mettre sur pied une telle action -, la surveillance et l'épidémiologie ainsi que les mesures de santé publique - quarantaines, médicaments antiviraux, mesures pour la réduction des contacts sociaux - sont les trois domaines étudiés par les experts réunis pour trois jours à Genève.
«Pour parvenir à stopper une pandémie, plusieurs facteurs entrent en jeu: l'identification rapide de la souche pandémique, la capacité de la communauté mondiale à mettre en ouvre des mesures d'endiguement, la capacité à contrôler efficacement les déplacements des personnes qui se rendent dans les zones affectées ou en sortent, afin d'éviter la propagation géographique du virus», explique le communiqué.
«Même si l'on n'a encore jamais essayé d'éradiquer une pandémie de grippe, la surveillance continuelle du virus H5N1 de la grippe aviaire donne à la communauté internationale la possibilité unique de suivre l'évolution d'une souche pandémique éventuelle», souligne l'OMS.L'agence des Nations Unies pour la santé s'était récemment inquiétée de l'accélération de la propagation du virus H5N1, apparu dans 13 pays au mois de février dépêche du 21.03.06 et dépêche du 10.02.06.
Parti de l'Asie orientale en 2003, le virus de la grippe aviaire s'est peu à peu répandu en Asie mineure et au Moyen-Orient puis en Europe et en Afrique. A ce jour, 175 personnes ont été contaminées et 95 d'entre elles en sont mortes.
L'OMS avait alerté à plusieurs reprises sur le risque de transmission à l'homme, expliquant que le virus H5N1 pourrait muter pour se transmettre plus facilement de l'animal à l'homme, ce qui pourrait transformer l'épizootie de grippe aviaire en pandémie de grippe humaine.
«Il n'y a pas pour l'instant de début de pandémie de grippe humaine dans le monde. Cependant, tout porte à croire qu'elle se produira», avait déclaré le directeur de l'OMS, à l'ouverture de la première conférence internationale sur le virus H5N1 du 07.11.05). Une stratégie mondiale visant à lutter contre la grippe aviaire et prévenir une pandémie de grippe humaine avait été adoptée, le 9 novembre dernier à Genève, à l'issue de cette conférence .
«Cette réunion poursuivra la mise au point d'un guide opérationnel à l'usage de l'Organisation mondiale de la santé et des autorités concernant la santé publique pour tenter d'éradiquer une éventuelle pandémie dès les stades initiaux , indique un communiqué publié vendredi dernier à Genève. «Se servant du projet de protocole publié le 27 janvier 2006 comme point de départ, les experts définiront les priorités de l'OMS et de ses partenaires à mesure que les travaux de planification pour endiguer une pandémie avanceront», explique le communiqué.
Le domaine opérationnel - la logistique pour mettre sur pied une telle action -, la surveillance et l'épidémiologie ainsi que les mesures de santé publique - quarantaines, médicaments antiviraux, mesures pour la réduction des contacts sociaux - sont les trois domaines étudiés par les experts réunis pour trois jours à Genève.
«Pour parvenir à stopper une pandémie, plusieurs facteurs entrent en jeu: l'identification rapide de la souche pandémique, la capacité de la communauté mondiale à mettre en ouvre des mesures d'endiguement, la capacité à contrôler efficacement les déplacements des personnes qui se rendent dans les zones affectées ou en sortent, afin d'éviter la propagation géographique du virus», explique le communiqué.
«Même si l'on n'a encore jamais essayé d'éradiquer une pandémie de grippe, la surveillance continuelle du virus H5N1 de la grippe aviaire donne à la communauté internationale la possibilité unique de suivre l'évolution d'une souche pandémique éventuelle», souligne l'OMS.L'agence des Nations Unies pour la santé s'était récemment inquiétée de l'accélération de la propagation du virus H5N1, apparu dans 13 pays au mois de février dépêche du 21.03.06 et dépêche du 10.02.06.
Parti de l'Asie orientale en 2003, le virus de la grippe aviaire s'est peu à peu répandu en Asie mineure et au Moyen-Orient puis en Europe et en Afrique. A ce jour, 175 personnes ont été contaminées et 95 d'entre elles en sont mortes.
L'OMS avait alerté à plusieurs reprises sur le risque de transmission à l'homme, expliquant que le virus H5N1 pourrait muter pour se transmettre plus facilement de l'animal à l'homme, ce qui pourrait transformer l'épizootie de grippe aviaire en pandémie de grippe humaine.
«Il n'y a pas pour l'instant de début de pandémie de grippe humaine dans le monde. Cependant, tout porte à croire qu'elle se produira», avait déclaré le directeur de l'OMS, à l'ouverture de la première conférence internationale sur le virus H5N1 du 07.11.05). Une stratégie mondiale visant à lutter contre la grippe aviaire et prévenir une pandémie de grippe humaine avait été adoptée, le 9 novembre dernier à Genève, à l'issue de cette conférence .
Pour plus d'informations sur la grippe aviaire, voir la page d'informations de la FAO et le de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Veuillez consulter le site du Centre de nouvelles ONU pour plus d'information.
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